Le projet propose une conception d’espaces et d’ambiances intérieures à la fois dans une logique de continuité et de contraste avec l’environnement immédiat du volume existant. C’est l’occasion d’aborder la question du détail, du second œuvre et des ambiances suivant trois principes, appliqués à toutes les échelles : le séquençage du programme dans un jeu de pleins et de vides, le contraste formel à cheval entre orthogonalité et courbe et le contraste des matériaux entre le chaud, le froid, le bois et le béton. Comment faire exister une architecture contemporaine, intervention ponctuelle à l’échelle du site, tout en se positionnant en faveur d’une restauration de l’architecture d’origine datant de la fin des années 60 ? L’édifice se positionne entre une cour d’honneur à l’avant et une morphologie en peigne à l’arrière. A cette articulation, la proposition consiste en une alternance de pleins avec les cloisonnements des parties servantes et administratives et de vides traversants correspondant à la partie publique. Ce jeu dialogue avec le contexte. Le séquençage dans le sens de la longueur organise les différentes entités du programme. Le projet se construit ainsi comme une série de cinq séquences possédant leur identité propre, dont trois sont pratiquées par le public.