Insérée dans un terrain en pente prolongé d’un espace vert public, l’implantation de la Médiathèque s’inscrit dans la déclivité liant le bas du coteau au centre-ville. L’équipement est imaginé comme une grande maison vivante, ou échanges et rencontres sont facilités. Son volume qui englobe les deux programmes, s’encastre au Nord dans le terrain, se creuse à l’Ouest le long de la rue Jean-Salmon Levasseur pour libérer la vue vers le square, et sa partie supérieure se sculpte d’angle légers, optimisant son impact visuel dans le paysage afin d’offrir une empreinte visuelle la moins pénalisante possible pour les voisins, tout en donnant une identité remarquable à ce nouvel équipement depuis la ville. L’enveloppe du bâtiment unifie les deux programmes, dans une même écriture soulignant le volume et l’identifiant comme bâtiment public. Le socle du rez-de-chaussée, amplement vitré sur ses 3 façades, laisse largement percevoir l’animation intérieure et rentrer une lumière du jour adoucie par les vastes débords du volume en surplomb. Au-dessus, une peau tramée enveloppe l’étage, encadrée de bordures béton soulignant ses découpes. Cette peau combine des montants métalliques de teinte bronze, étirés verticalement, et de minces modules de céramique couleur sable. La superposition des modules forme un bardage continu devant les parties pleines ; au droit des vitrages, les modules s’espacent, laissant filtrer lumière et vue tout en faisant office de brise-soleil. Les teintes naturelles de la façade accompagnent la colorimétrie des végétaux du jardin, aux tonalités de verts que reprennent, en rebond, la palette du mobilier intérieur largement visible au travers de la transparence du socle.